• World In Words •
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

• World In Words •

Le monde est noyé dans les mots...
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 

 x Expow © By Shepp x

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
x Shepp x




Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 28/03/2007

x Expow © By Shepp x Empty
MessageSujet: x Expow © By Shepp x   x Expow © By Shepp x Icon_minitimeJeu 14 Juin - 10:54

x Expow © By Shepp x Prezexpoew8

x x x
Savoir où l'on veut aller, c'est très bien; mais il faut encore montrer qu'on y va.
Emile Zola

x Expow © By Shepp x Pomeszy7

Un simple accident de voiture, un matin à 8h30…

C’est un matin que,
Confus, meurtri,
C’est un matin que,
Dans un monde sans vie,
Règne mes mœurs,
Règne ma douleur ;

Lentement,
A peine, visiblement,
Mon souffle s’éteint,
Lentement,
Un coup de frein
Des pneus crissantd ;
TOUT s’éteint,
Devient sang ;

C’est le matin,
Déjà ?!
Il fait noir, enfin,
Tout cela…
Miracle… Je vis…
Je suis engourdi…

Je me cogne, je vis.
Je me cogne, contre quoi ?
Contre mon cercueil, ma vie,
Encore ; contre qui ? quoi ?
On m’a volé ma vie,
On veut voler ma mort,
Qui de nous a tort,
Si moi je vis ?!

Soudain, je sens mes os
Que mes os
Rien d’autre, je vis
Mais je meurs
Je ne vis ;
Je pleure.

Tantôt la Mort, Tantôt la vie de Shepp

x x x

Tu es la Sentance Promise
La lumière de mon foyer
L'être pour qui je suis soumise
Une dernière flamme à réchauffer

De ta Lumière tu me ruines
De tes sentiments, tu me vides
Dans ta douleur tu t'obstines
Dans ma chaleur, tu te vides aussi

Je suis là, ne t'en vas pas
Pourtant le temps passe encore
Faut-il vraiment être fort
Ou continuer de vivre pour sois ?

Des questions qui blessent
Des douleurs qui m'abaissent
Je suis là, ne me repousse pas
Détruis-moi, déchire-moi...

Enlace-moi.

L'Amour Vit de Shepp

x Expow © By Shepp x Rcitsbo3

Cauchemar

Epilogue

Un épais brouillard avait enveloppé la ville. Lentement, les lumières s’éteignirent une par une. Perché sur une branche de saule mort, un corbeau observait l’éveillement du soleil. Bientôt, sa troupe le rejoignit et tous épièrent du regard les nombreuses maisons. Déjà un jeune chaton mal éduqué rentrait chez lui, miaulant et grattant la porte, réclamant le souper qu’il n’avait pas eu la veille. Soudain, la porte s’entrouvrit, et le chat se réfugia dans la maison. Les corbeaux savaient bien que les habitants se méfiaient mais ils continuaient d’attendre la maison encore à moitié endormie, tandis que le petit garçon prit son chat dans ses bras et poussa d’une main le rideau de la plus proche fenêtre. Il croisa le regard d’un des volatiles et remit précipitamment en place le morceau de tissus, craignant d’en voir plus. Un bruit de pas discrets se fit entendre, il fit volte face. Une femme habillée d’une veste s’avança dans l’ombre. Le chat hérissa le poil et cracha. Sans hésiter, il mordit sauvagement l’enfant. Celui-ci s’attrapa son bras douloureux et lâcha le félin qui courut à l’autre bout de la pièce pour se réfugier sous une table. La femme, qui ne semblait pas avoir vu la scène, s’avança vers un placard et sortit plusieurs bols. Une trentaine. Le garçon l’observait, étonné. « Quelqu’un vient ? » Demanda-t-il pour obtenir en réponse un regard méfiant. Bientôt, elle se dirigea vers la porte et l’enfant sentit son sang se glacer. « Maman, tu es folle ? Ils sont dehors… » Mais la mère n’écouta pas et, transportant sa trentaine de bols, disparut dans le brouillard. Le garçon se précipita pour refermer la porte derrière elle puis épia à la fenêtre les corbeaux. Ceux-là attendaient. L’un d’eux bougeait déjà, impatient, quand un bruit de fracas, de bols cassés se fit entendre. Les corbeaux s’envolèrent en direction du bruit avec des coassements horribles. L’enfant se précipita dans le placard à balais et attrapa au hasard le fusil de son père. L’épaulant, il ouvrit la porte et disparut à son tour. Tandis qu’il longeait le mur, horrifié, avec son fusil à l’épaule, l’enfant pleurait déjà. Il était trop tard et, avant même qu’il ne puisse voir le corps de sa mère et les morceaux de bols éparpillés, il aperçut une horde de corbeaux, comme des vautours, autour d’un corps inerte. Le garçon eut un haut-le-cœur et tira. L’un des corbeaux tomba, raide. Les autres tournèrent la tête vers l’enfant qui tira encore. « Partez ! Laissez ma mère tranquille ! ». Mais les corbeaux l’ignorèrent et continuèrent leur repas. L’enfant lâcha son fusil, fit demi-tour et courut se réfugier chez lui. La maison était vide, même le chat était parti. Prenant sa tête dans ses mains, prêt à marmonner sur son terrible sort, il entendit soudain quelqu’un toquer à la porte. Il releva la tête, puis s’avança lentement de la porte, colla son oreille à cette dernière. Son cœur manqua un battement. Des grattements secs, horribles, désagréables. L’enfant bondit en arrière et recula, prit de panique. C’était lui ! Le jeune garçon ferma les yeux, tandis que la poignée tombait à terre. La porte s’entrouvrit lentement avec un grincement sinistre. Les yeux fermés, le garçon entendit quelque chose entrer dans sa maison. Un bruit discret de pas, un grognement sombre, comme une voiture qui démarrait. Puis soudain, une douleur à la gorge. L’enfant ne pouvait plus respirer. Et là, il ouvrit les yeux…

Beaucoup plus loin, au même moment, une jeune fille était allongée sur son lit. Dehors, il y avait un soleil radieux et un calme décevant. Les yeux ouverts, elle fixait le plafond, à peine remise de son cauchemar. Elle poussa un soupir désagréable, frissonna une dernière fois puis se leva. La porte-fenêtre de sa chambre s’ouvrait sur l’entrée de sa maison, un portail blanc avec un cadenas doré dessus. Le ciel était trop bleu. Les chants des oiseaux. C’était agréable. Agréable à en mourir. La jeune fille se souvint alors de la veille, des disputes, lorsque les parents et les enfants ne sont pas en accords. Elle se sentit alors extrêmement fâchée. Il faisait beau, elle venait de faire son pire cauchemar et la veille elle s’était disputée avec ses parents ! C’est alors qu’elle l’aperçut. Ce corbeau. Il était sur sa branche et l’épiait. Pourtant, il ne pouvait pas la voir, pas à travers le rideau de soie blanche… La jeune fille se rappela alors de son cauchemar et sortit de sa chambre, affolée. La maison était calme, trop calme. A pas lents, elle se dirigeait vers la chambre de ses parents. Pas un bruit, la porte était entrouverte. Elle la poussa et aperçut deux formes humaines dans le lit, perçut quelques ronflements discrets... Rassurée par ce tableau lourd d’un été sympathique, elle referma la porte. Non, elle ne rêvait plus, ne cauchemardait plus. Tout était réel, on était dimanche, ses parents dormaient et un corbeau l’épiait. De toute manière, ce corbeau-là ne pouvait pas être aussi dangereux que ceux de son cauchemar. Elle se rappela de la horde de corbeaux, entourant le cadavre de la mère du petit garçon, et frémit. Encore heureux, ça ne pouvait pas être vrai. Allant dans la cuisine, elle entendit quelque chose gratter la porte. Non, ce n’était pas le monstre qui venait tuer le garçon, ce n’était que son chat, comme tous les matins. Elle alla donc ouvrir au petit félin qui ronronna et partit vite laper son lait dans un bol placé sur le sol rigide de la salle à manger. Mais enfin, passons. La jeune fille qui venait de faire un cauchemar se nommait Layn. Drôle de nom pour une française, mais ses parents étaient des inventeurs et l’idée de reprendre un nom déjà fait et célèbre dans tout leur quartier ne leur plaisait pas personnellement. Tout comme leur fils aîné se nommait Jake, elle se nommait Layn. Elle était brune, les yeux bleus clairs, plutôt mince. En ce temps-là, elle venait d’avoir ses douze années. La sensation d’un cauchemar dans cette tranche d’âge ne lui plaisait pas du tout, pour les jeunes seuls les plus petits rêvaient encore de monstres. De toute manière, ça n’existait pas, pas la peine d’en faire un drame. Déjà, Layn avait oublié ce fâcheux incident et errait dans les couloirs sombres de leur maison de campagne. C’est là qu’un grincement l’arrêta. Elle savait quelle porte avait grincée, c’était certain. Elle se retourna et aperçut enfin son frère, une perche brune avec deux yeux d’un noir sensationnel. Il dormait sur place, le pauvre ! Indécise et gênée, Layn l’observa. Pour être franche, elle n’avait jamais vu son frère en vrai. Ses parents l’en gardaient bien, bizarrement. Que pouvait bien avoir son frère ? Tandis qu’elle l’observait, elle restait immobile, n’osant pas piper mot. C’est alors qu’il se tourna vers elle, et ses yeux noirs se figèrent dans son regard bleu glacial. Un silence pesa. Layn sentit les larmes lui monter aux yeux, sans raisons. Lui l’observait, et tandis que le silence régnait, Jake poussa un soupir et commença à remonter le couloir dans la direction opposée de la jeune fille. Celle-ci restait encore dans son état de choc, jusqu’à ce que le silence revienne. Là, Layn commença à son tour à remonter le couloir en essayant de frapper le sol plus doucement, mesurer ses pas, éviter qu’il ne l’entende. Mais, soudainement, elle s’arrêta encore dans la cuisine où il s’affairait. Enfin, elle demanda : « Tu es Jake, non ? Tu es mon grand frère ? ». Sa voix innocente se perdit, et c’est seulement lorsqu’il eut tartiné son pain de mie de Nutella qu’il leva un regard perdu sur elle.
« Peut-être… Dit-il alors, comme si avoir une sœur ne lui tenait pas trop à cœur.
- … Pourquoi je ne t’ai jamais vu, si tu vis dans la maison ? » Demanda-t-elle, en remarquant cet état d’ignorance totale. Etait-il fou ? C’était peut-être ça, qui sait !
Le silence. Puis enfin il mordit dans sa tartine en haussant les épaules. Un mort vivant, voilà à quoi il ressemblait ! À ce genre d’êtres grands, bizarres… Layn ne put s’empêcher d’avaler difficilement sa salive et de paraître gênée. Jake restait silencieux, continuant de manger. On aurait dit, d’ailleurs, qu’il n’avait jamais été nourri. Layn observait avec un léger haut-le-cœur toutes les tranches de pain de mie qui disparaissaient, tartinées toutes de Nutella et engouffrées dans la bouche de son cher frère. Mais bien sûr, le pot était fini, il ne restait pas une tranche et au final Jake décida de se lever. Elle le suivit des yeux tandis qu’il revenait dans le placard à balais. Oui, c’était cette porte qui avait été ouverte, lorsque Jake était sorti. Le placard à balais ! Que faisait-il là-dedans ? Layn s’assied sur une chaise et se prit la tête dans les mains. D’où sortait ce frère, sujet dont ses parents avaient parlés à voix basse comme un secret honteux ? Et comment avait-elle su que c’était son frère ? Si ça se trouve, c’était un inconnu qui s’était engouffré dans la maison et trouvait comme refuge le placard à balais ! Non, ça ne pouvait être que son frère. C’était ainsi, elle le savait. Soudain, la lumière s’alluma et sa mère entra rapidement en poussant des jurons, apercevant le pain de mie fini et le pot du Nutella vide. Etant maniaque, elle ne supportait pas que sa fille finisse un pot à peine ouvert ou qu’elle finisse un pain de mie à elle seule. Son regard se figea sur Layn.
« Layn, tu avais si faim que ça ? Nous ne sommes pas dans une porcherie !
- Mais maman, c’est Jake… c’est mon frère… Bredouilla-t-elle, terriblement gênée.
- Qu’est-ce que tu racontes, Layn ? Oh, nous aurions dû t’en parler… Eh bien… Comment dire ?... Il… Ton frère est mort ! »
Il y eut un silence honteux. La jeune fille n’en croyait pas ses oreilles : mais alors qui était le mort-vivant gourmand qui avait dévoré tout ça ? Et qui était le type qui dormait dans le placard à balais ? Pourquoi se faisait-il passé pour son frère ? Mais il n’a pas dit qu’il l’était, il avait répondu « peut-être », après tout… Sa mère la prit dans ses bras, et plus personne n’en parla. Du moins jusque dans la soirée, où Layn décida de voir si elle n’avait pas rêvé.
Traversant le couloir de sa maison de campagne, elle s’avança à pas discrets du placard à balais et colla son oreille à la porte. Il y avait des bruits bizarres. Des bruits étranges. Des bruits inhumains, comme si quelqu’un était en train de dévorer un autre. Un bruit de mâchements. Elle trembla. Et si cet homme dévorait ses parents ? Elle entrouvrit la porte et regarda. Et là, son cœur manqua un battement. Il y avait là l’homme. Il était dos à la porte. A ses pieds, il y avait du sang. Beaucoup de sang. Et il était en train de jouer. Oui, il jouait avec un couteau de cuisine, le même que celui qui avait tartiné le Nutella le matin. Mais pire encore, celui avec qui il jouait, celui qu’il torturait… c’était lui-même. Il torturait son cadavre, lançait des coups de couteaux dans le corps inerte. Comme pour cacher des preuves. Layn hurla, puis perdit connaissance…
A son réveil, ses parents étaient là et se tordaient les mains. Layn les observa et remarqua qu’elle était dans la maison, allongée sur son lit. Sa mère et son père semblaient inquiets.
« Ça va, ma fille ?
- Je… J’ai vu le type… Il se mutilait.
- Arrête de parler de cette apparition !
- Mais tu es entrée dans le placard à balais, non ? Qu’y as-tu vu ? »
Le silence qui suivit ne semblait rien annoncer de bon et son père poussa un soupir résigné. Enfin, il répondit : « Il n’y avait rien, dans le placard à balais. Tout était vide. ». Sans doute un cauchemar, hein ?... Les parents ne comprennent rien, ou quoi ? Un fou furieux se baladait dans la maison en traînant son propre cadavre derrière lui ! Pourquoi semblaient-ils si tristes alors que ça pourrait, au contraire, leur faire peur ? La jeune fille se leva d’un bond et courut dans le couloir. La porte du placard à balais était ouverte, et elle eut une surprise horrible : il n’y avait rien, pas même de sang séché. Rien…


Dernière édition par le Ven 15 Juin - 9:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
°.:Zipou:.°

°.:Zipou:.°


Féminin Nombre de messages : 30
Age : 29
Mentor : Equa ♥
L'humeur du jour : Bof
Date d'inscription : 27/05/2007

x Expow © By Shepp x Empty
MessageSujet: Re: x Expow © By Shepp x   x Expow © By Shepp x Icon_minitimeJeu 14 Juin - 12:36

Superbes I love you
J'adore ce que tu fais !
Revenir en haut Aller en bas
Blood Blue

Blood Blue


Féminin Nombre de messages : 108
Age : 31
L'humeur du jour : T'as déjà vu un orage d'été, un qui claque, pète, qui illumine et déchire le ciel. Et ben voilà.
Date d'inscription : 27/03/2007

x Expow © By Shepp x Empty
MessageSujet: Re: x Expow © By Shepp x   x Expow © By Shepp x Icon_minitimeJeu 14 Juin - 13:05

J'aime beaucoup tes poèmes, surtout le premier. Ils sont très bien écrits, simple et forts à la fois.

Sinon, je suis fana du texte, c'est le genre de textes que je lis pour le plaisir.
Si tu prévois une suite, j'en serais ravie Razz
Sinon, t'as intérêt à t'y mettre et vite xD
Revenir en haut Aller en bas
http://Die-Or-Write.skyblog.com
x Shepp x




Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 28/03/2007

x Expow © By Shepp x Empty
MessageSujet: Re: x Expow © By Shepp x   x Expow © By Shepp x Icon_minitimeVen 15 Juin - 9:55

Mershi !

>> Pour le premier poème, ça fait longtemps que je l'ai fais, j'ai pioché dans les archives... Le deuxième, je l'ai fais sur-place, si on peut dire Razz

>> Pour le récit, en fait, il est déjà fini, mais il fait 23 pages Word alors je mets au fur et à mesure Razz Très sanglant, très sadique, comme je les aime Razz


Dernière édition par le Ven 15 Juin - 9:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
x Shepp x




Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 28/03/2007

x Expow © By Shepp x Empty
MessageSujet: Re: x Expow © By Shepp x   x Expow © By Shepp x Icon_minitimeVen 15 Juin - 9:57

+ Rajout de 2 pages Word pour le Récit +

Je rappelle que, au début, je m'amusais à faire des actions "drôles" et "sadiques", comme l'histoire des "pots de Nutella" ^^''''
Revenir en haut Aller en bas
Blood Blue

Blood Blue


Féminin Nombre de messages : 108
Age : 31
L'humeur du jour : T'as déjà vu un orage d'été, un qui claque, pète, qui illumine et déchire le ciel. Et ben voilà.
Date d'inscription : 27/03/2007

x Expow © By Shepp x Empty
MessageSujet: Re: x Expow © By Shepp x   x Expow © By Shepp x Icon_minitimeSam 16 Juin - 10:47

I love you I love you I love you
J'adooooooooooooore la suite. Twisted Evil
Sanglant, sadique, étrange .... et drôle quand même Razz

[Oui, je suis au courant de mon état de "zarbi-sadicité" avancé et je ne fais rien pour me soigner, j'suis tellement bien comme ça xD]
Revenir en haut Aller en bas
http://Die-Or-Write.skyblog.com
Contenu sponsorisé





x Expow © By Shepp x Empty
MessageSujet: Re: x Expow © By Shepp x   x Expow © By Shepp x Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
x Expow © By Shepp x
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
• World In Words • :: Partie Expositions. :: Parfums de Mots-
Sauter vers: