Notting
Nombre de messages : 2 Age : 31 Mentor : Aucun Filleul : Aucun L'humeur du jour : Neutre ^^ Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Notting ] Mar 29 Mai - 15:02 | |
| Votre Pseudo : Notting Votre PUF [ Pseudo Utilisé sur les Forums ] : Notting Dans le règlement, AP est quoi .... ? : OK
Mainteant, montrez ce que vous savez faire. Mettez ce que vous voulez.
En écriture ? Okay ..
Bien qu'âgé de sept années, Requiem a vécut d'innombrables choses, à cotoyé de nombreux esprits, qu'ils soient bons ou mauvais, grands ou ridicules. Sur sa conscience pèse des millions de vies, sur son corps s'étale d'innombrables contusions et cicatrices, qu'elles soient visibles ou non, qu'elles soient difficiles ou non à supporter ; mais le pire que vit cet entier, pour le moins différent des autres, est un souvenir, horrible et merveilleux en même temps, ce souvenir, jamais il ne le quittera, par delà son coeur ou sa volonté, les maladies ou la mort ..
Les coups de feux rompaient comme le sabre le plus aiguisé aurait put le faire le silence qui avait quitté la plaine depuis bien longtemps. Les hommes partaient en courant les uns après les autres, tels des vagues déferlants sans interruption contre les lignes ennemies. La plupart des valeureux combattants tombaient alors qu'ils tentaient de rompre la première rangée de soldats, chacuns armés de baillonettes prêtes à s'enfoncer dans les corps, qui s'étendaient, sans vie, sur le sol autrefois calme et fertile de la vaste plaine. Seuls certains survivaient assez pour se rendre compte du carnage qui se déroulait, avec comme victimes, ou assassins, leurs amis, frères, cousins ou même simple citoyens du même pays, de la même patrie, pour qui ils se bataient et sacrifiaient à cet instant leur vie, pour qui leur supérieurs n'accordait aucune importance significative. Des éperons froids et durs s'enfoncèrent profondément dans les flancs de l'étalon baie, qui releva sa fine tête bien dessinée au dessus de son encolure, il n'en était plus à sa première charge, et se doutait que le capitaine Stark allait s'afférer à remonter le moral de ses troupes, qu'il enverrait tout droit à la mort dans quelques minutes. Sans grande surprise, sa voix grave et autoritaire retentit dans la plaine en échos, alors que les canons cessaient d'envoyer leurs boulets dévastateurs, comme s'ils respectaient les paroles de l'homme roux qui se tenait sur le dos de son fier étalon. Prenant un petit galop rassemblé, parcourant sur toute sa longueur ses propres rangs de cavaliers.
" Soldats, amis, frères, nous sommes ici pour sauver de ces virus notre patrie. Souvenez-vous, mes amis, de cet instant, car il sera non seulement grâver dans vos mémoires, mais aussi dans l'esprit des générations futures, votre nom sera scandé par des foules d'hommes pour qui beaucoup ont donné leurs vies ! Battons nous, pour la victoire, pour la gloire, pour L'AMERIQUE ! "
Ces paroles retentirent comme un tambour aurait put le faire, et, lorsque Soldier fut placé en face de la ligne adverse, et partit au galop, le tambourinement des sabots des centaines de chevaux de la cavalerie se fit entendre aux oreilles de l'entier. Fondant comme une nuée ardente l'aurait fait, s'abbatant sur les facades d'un volcan en fusion, la cavalerie américaine fendit, ligne après ligne, les défenses ennemis, mais la face cacher de cette intervention, était que, ligne après ligne, les chevaux et leurs cavaliers tombaient, les uns après les autres, à un rythme plus rapide que la destruction de l'ennemis. Après plusieurs heures de combat acharné, le corps musculeux de l'étalon était balafré de nombreuses entailles, plus profondes et grâves les unes que les autres, tandis que Stark s'épuisait à trancher les corps de ses opposants, qui l'encerclaient désormais en une menace apparante, et à ne pas nier .. Le capitaine, pour son honneur, ne défaillit pas, restant sur son cheval, qui semblait bien moins fier désormais. Désormais prisonnier, il fut mené au poteau d'éxécution le lendemain, à l'aube ; les coups de feux furent la seule chose que Requiem vit ou entendit, aucun cris, sans aucun doute, son défunt cavalier était courageux, brâve et loyal .. Plusieurs jours plus tard, dans l'enclos des chevaux, Sire Edison arriva, il était un nouvel officier des rangs qu'ils combattait autrefois, et il était en plein choix de son nouveau destrier. A cette époque, Soldier était âgé de quatres printemps, et était plus qu'affaiblis par son dernier combat, mais restait néanmoins immobile, tête fièrement dressée. Peut-être est-ce pour cette raison qu'Edison le choisis ? Après un court mois de soins intensif, l'étalon baie avait retrouvé son éclat passé, et était plus puissant que jamais. Ils menèrent, lui et son cavalier, de nombreuses batailles, et restèrent invaincus un bon nombre d'années, mais à son tour, Edison fut exécuté. Lors de cette dernière bataille, l'étalon réussit à s'échapper, regagnant la liberté pour laquelle il avait tant combattu ..
Mais que c'est-il donc produit pour que Requiem se retrouve dans l'armée americaine ? C'est une autre histoire, qui elle même fait partie du passé morbide de l'étalon ..
La nuit était d'un noir sordide ce jour de 4 juillet, et un troupeau de chevaux sauvages s'agitait dans le grand nord américain. Ce soir là, les américain, comme chaque année, fêtèrent leur indépendance, et ce soir là, ce troupeau la perdrait. Il était effectivement en rode ce soir là, et l'étalon dominant était nerveux, il était d'un gris argenté, puissant, charismatique et musculeux, vif et sage, juste et loyal. Son troupeau lui était fidel, et aurait donné sa vie pour leur meneur, celui-ci leur rendait leur loyauté en assurant purement et dignement son rôle, qui pourtant était si compliqué et difficile à tenir ; car sur ses landes sauvages, les dominants ne duraient pas un an, uns à uns, ils étaient terrassés par un étalon, dont tous ignorait le nom, ni même la robe et le physique, il décimait tout sur son passage, et cela pour une raison inconnue .. Or, il y avait de cela dix longues années de paix pour le troupeau que l'étalon argenté avait récupéré le flambeau. Il était droit et intelligent, respectueux de tous, et ne saillissait aucune jument si aucune ne le lui proposait clairement, ils l'aimaient .. Cet étalon apparaissait aux yeux des autres troupeaux comme une légende, car jamais il ne fut provoqué en duel par le fauteur de trouble, et cela paraissait insensé, on le prenait presque pour un dieux, mais lui savait bien que ce n'était pas la vérité .. Cette nuit là, il fesait un froid glacial, comme si tout annoncait sa venue .. Désormais, l'étalon gris se fit plus détendus, et s'approcha de la jument meneuse avec une mine confiante et bienveillante. Celle-ci sursauta lorsqu'elle sentit son contact délicat, et roula des yeux foux ..
- Ah, ce n'est que toi, soupira t'elle, soulagée de voir son dominant. - Oui, je vais m'éloigner un peu, ne t'en fait pas, lui glissa t-il de son ton bienveillant. - Mais tu sais bien que le troupeau s'affolera s'il se rend compte de ta non-présence parmis lui .. - Ne t'en fais pas, je reviens vite.
Sur ces paroles, d'un ton sans réplique, l'étalon s'éloigna avec une infinie prudence et discrétion, pour ne pas alerter ses compagnons. Pendant une bonne demie-heure, le grand mâle galopa, pour enfin arriver sur une plaine, vaste et à découvert, devant lui, une ombre, comme un murmure, un souvenir, quelque chose de non palpable se tenait, droit et hautain. Le gris argenté s'approcha, pour n'être plus qu'à quelques mètres de lui.
- Je savais que je te retrouverais un jour .. - Oui, tu savais que je viendrais pour toi .. père. - En effet, j'étais au courant, et tu peux toujours mourrir pour que je m'agenouille devant toi. - Alors tu mourras. - J'en conviens, mais avant .. pourquoi t'obstines tu à demander cette même question à tous les dominants de la région : " Rejoins moi, ou meur " ? Tu veux te créer ta propre armée ? Tu veux récupérer ce monde aux hommes ? Saches que c'est impossible, ta quête est désespérée et sans espoir .. fils. - Crèves, vieux fou !
Ce dialogue ne dura que quelques minutes, le coup de grâce ne dura que quelques secondes, le froid, lui, dura plus de trois années, car pendant ces innombrables lunes, il resta parmis le troupeau de son père, à semer la zizanie, le trouble et le chaos. Une seule jument, une jeune et jolie jument, une courageuse et insolente jument, une mutine et envoutante jument, ne cessait de le provoquer, et de lui résister, et, pour l'on ne savait quelle raison, il la laissait en paix. On dit que cette femelle était la fille de l'étalon argenté, et qu'en mourrant, il lui avait reléguer tout son courage et sa force, non pas physique mais mentale. Serait-il donc tombé amoureux de sa propre soeur ?
Quelques jours plus tard
La belle jument nacrée, celle qu'elle n'avait cessé de provoquer depuis la mort de son père, celui qui était son frère, se trouvait dans une clairière, cette clairière ; celle où elle était née, celle où elle mourrait quelques mois plus tard en donnant naissance au fils d'un murmure, d'un esprit, d'un souvenir .. Mais elle ne le savait pas, dût moins pas encore. La femelle s'abreuvait, ses délicates lèvres plongée dans l'eau fraîche du lac qui ornait la clairière. Ses membres fins retenait au-dessus d'eux un corps svelte aux formes harmonieusement dessinées. Une silhouette noire comme la plus noire des nuit se découpait sur le ciel bleu azur, en haut d'une colline surplombant la clairière où elle-même se tenait. La jolie jument levait fièrement sa tête fine, d'un air arrogant et insolent, si cet air ne l'avait pas accompagné durant cet instant, peut-être son destin aurait-il été tout autre ? Mais c'était sans doute plus fort qu'elle, sa fierté naturelle, dût à la lignée de son père comme à sa race ne pouvait la quitter, c'était impossible. Alors qu'elle se tenait immobile devant le lac, la silhouette virile et imposante d'un étalon se dessina, en plein galop, en pleine descente .. vers elle. Ses membres étaient robustes et fermes, sa robe luisait au soleil, ses muscles roulaient avec charisme, ses yeux innexpressif pointés sur la femelle qui courtiserait dans quelques instants, mais la blanche nacrée ne bougeait pas, elle était désormais la seule à l'avoir vu. L'étalon s'arrêta à quelques mètres d'elle, derrière sa croupe, et après un court moment, son sourire sadique apparut, elle n'avait plus aucune chance de s'en sortir. Il bondit soudainement, montant sur son dos sans aucun effort pour se faire léger, il n'en avait rien à foutre .. Elle ne pouvait rien faire, il était le maître, elle porta son héritier, il partit sans demander son reste, elle mourra, il vivra ..
Neuf mois plus tard
La nuit était d'un froid glacial, le vent souflait avec ardeur et une fine couche de gel s'était étalée sur la plaine autrefois verdoyante. Le silence règnait en maître, les oiseaux ne chantaient pas, ou plus, seul le hululement soudain de certaines chouettes tranchaît cette paix apparente, mais n'était-ce pas plutôt une guerre qui s'était installée ici ? Une guerre silencieuse, certes, mais meurtrière .. Dans un abris grossièrement construit, par les soins d'on ne savait quel animal, une jument pleine, d'un blanc nacré, était allongée, sur les flans, la mise-bas avait commencé. La femelle soufflait bruyamment, son ventre se soulevait avec difficulté, et irrégulièrement, mais elle s'accrochait, encore et toujours .. Elle ne cessait de regarder ses flancs endoloris par le poulain qu'elle portait, soudain, elle poussa, contractant tout ses muscles pour cet ultime effort ; le nouveau-né s'écoula lentement jusqu'à atteindre le sol dur, sa première sensation, était bien celle de la froideur, et non de la douceur d'une mère. La jument observa le poulain, et, alors qu'elle terminait de le lécher, son coeur s'emballa, pour finalement s'éteindre à tout jamais, à cause de ce poulain, oui ce poulain qu'elle avait eu malgré elle, celui de son propre frère ..
Trois ans plus tard
Requiem était âgé de trois printemps, et ce jour là, la journée était calme, tout ce qu'il y avait de plus normal. Pendant les nombreuses lunes qui le séparait de sa naissance, il avait grandit, sous les bons soins des juments du troupeau, qui savait qu'il était fils de la jument nacrée, mais le père était un grand mystère. Elles s'étaient entendues sur le fait que ce ne pouvait être lui, car la défunte ne l'aurait jamais laissé faire, et il avait été appelé à cette époque Fire Wing, pour sa crinière qui retombait de chaque côté de son encolure en formant des aîles rougoeyantes. Un coup de feu retentit, et les chevaux se redressèrent, prêts à partir, ils savaient que la guerre fesait rage, et en ces temps fastidieux, l'armée américaine avait besoin de beaucoup de chevaux .. Le tambourinement des sabots des équidés de son troupeau retentit, ils fuyaient de nouveau les cow boys. Mais Wing était cet instant occupé à jouer dans les bois, et, alerté par le bruit de ses compagnons, le yearling se précipita à l'endrois où le troupeau c'était trouvé quelques minutes plus tôt. Trop tard, lorsqu'il se rendit compte de son erreur, le jeune étalon était déjà capturé, un lasso meurtrissant son encolure. Depuis ce jour, il travailla sans relâche pour se faire une place dans l'armée, et devint la plus grande des légendes, celles que se racontent les soldats souls dans les bistro où l'armée fait escale, mais cette fois connu sous le nom de Soldier, Soldier Requiem ..
Bonne lecture ? xDD | |
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