Caméléon Carnivore : AP

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Putaiiiin c fait trop ziir de voir le code.


MMєs тєxxтєs.

Fragments d'une valse.

Les yeux dans les yeux,
Tes pas dans mes pas.
L'ocre de tes cheveux,
Le noir de ta vaporeuse robe de soie.

Résumé d'une histoire,
Qui n'a jamais commencé.
Le crépuscule d'un soir,
De notre enfant qui ne naîtra jamais.

Colchiques et Glaïeuls fanés,
Le futur d'une relation scellée.
Le sourire de ton visage glacé,
Reste maintenant dans une ombre inéclairée.

Les rêves estropiés,
Enfants restés sur le rivage.
Sont fruit d'atrocités,
Bâties sur les ruines de nos communs mirages.

Nos illusions greffées,
Sur notre sombre vérité,
Je les ai lacérées,
Et la lumière nous a aveuglés.

Fragments d'une valse,
Ta légèreté s'est fait volage,
Fragments d'une valse,
Les souvenirs poisseux, sont mon seul héritage.

© AP // Mai 2007.

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Les montagnes solitaires,
Devant moi sont si belles,
Ce calme éphémère,
Qui me semble éternel.

L'épaisse neige mousseline,
Légère et cristalline,
S'enfonce sous mes pieds,
Mon chemin en elle est greffé.

Le silence apaisant,
Devient soudain austère,
Le froid revigorant,
Devient lourd et sans air.

L'illusion n'est plus pâle,
La fièvre reprend sa vérité
Ma gorge pousse un râle,
Je retombe sur ma réalité.

Au loin, le noir du corbillard continue son chemin.

© AP // Mai 2007. Inspiré de « Blancheur » de Alphonse BEAUREGARD.

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Parce que ses traits sont envoûtants et qu'elle en a conscience,
Parce qu'elle sait qu'elle a toujours raison sa volonté est intense.
Ses idées en valent la peine c'est avec force qu'elle les défends,
Pareil au roi de la savane, elle règne comme elle seule l'entend.

Parce que le vent, lui murmure un chant qu'elle seule comprend,
Espace, liberté, évasion et sensations sont rêves qu'elle entreprend.
Parce que sa démarche gracieuse est aérienne, ses gestes harmonieux,
Elle évoque secrètement l'envol irrésistible de l'oiseau vers les cieux.

Parce que rien n'est tracé, elle est libre et se fou du destin.
Que personne n'essaie d'écrire la route qu'elle suivra demain,
Son jugement est sans pitié, elle n'épargnera pas les traîtres.
Parce qu'un chat sauvage ne se pliera jamais à un Maître.

Parce que l'impossible n'est qu'absence de volonté elle y arrivera,
Parce qu'une fois sa détermination lancée elle continue avec ferveur.
Parce que la mort est bien trop futile pour qu'elle connaisse la peur.
Comme le galop sauvage d'un cheval fier et libre, rien ne l'arrêtera.

Parce qu'elle sait parfaitement ce qu'elle veut, toujours elle l'obtient,
Elle n'a de cesse de dépasser ses limites, c'est un défi auquel elle tient.
Parce ce qu'elle commence, elle l'achèvera sans jamais abandonner.
Une araignée qui tisse avec patience pour le lendemain recommencer.

Parce que curiosité n'est pas défaut, elle tient à comprendre l'immensité.
Parce qu'un regret est inutile, elle le garde précieusement pour ne jamais oublier.
Apprendre de ses erreurs est toujours plus utile que de pleurer le passé.
Telle l'enfant éveillée, son avidité à apprendre ne sera jamais comblée.

Parce que perdre les gens qu'on aime est bien trop difficile,
Orpheline solitaire ne comprend pas en quoi aimer est utile,
Mais son cœur pourtant, ne suit pas cette logique, sans regrets.
Semblable au loup solitaire, elle laisse bien souvent son cœur la guider.

Parce que sa force, sa puissance et sa volonté se plient à ses désirs,
Parce que silence et harmonie sont gravés dans chacune des ses fibres
Parce que la route qu'elle suit en silence la mène là où elle le désire.
Elle n'a aucun modèle, elle est simplement elle, unique vivante et libre.

© AP à PB pour E.

Réunions macabres,
Partisans hébétés,
Vouent le culte du diable,
À un dieu imaginé.

Les pages sombres de la bible,
Qui sentent l'acide du renfermé,
Crépitent d'un bruit terrible,
Dans le noir obscur de la cheminée.

L'arme coulisse sur ton bras ensanglanté,
Ça saigne et autour de toi on s'en réjouit.
On remue la lame affûtée dans la plaie.
Ça pisse maintenant à grand bruit.

Folie d'un désir avide du sang,
Délices de l'odeur sur l'autel écœurant,
Le rouge sur les lames,dans un plaisir salace,
Sert à s'évanouir et atteindre l'orgasme.

Réunions qui puent la peur morbide,
Le liquide rouge coule à gros bouillons,
On se sent tellement mieux vide,
Après avoir offert à son dieu son sang vermillon.

Vos yeux fous aux pupilles dilatées
Luisent comme ceux des fauves,
Vos atroces hurlements sataniques,
Montent et se perdent en échos.

Vos sombres terreurs maladives,
S'irisent le soir d'une couleur mauve,
Votre dieu sanguinaire et ivre,
Me poursuit de son idéal en horribles proses.

© AP // Mai 2007.

Merci

Ah bah tu vois, jte l'avais dit ! ^^