[- Ebson -]

Votre Pseudo : Bah Ebson
Votre PUF [ Pseudo Utilisé sur les Forums ] : Bah Ebson toujours
Dans le règlement, AP est quoi .... ? : OK

Maintenant, montrez ce que vous savez faire. Mettez ce que vous voulez.

Alors je tient tout d'abord à m'excuser pour les mots qui parfois ne sonnent pas ou les phrases qui " ne font pas bien ". Mais j'ai trop la flemme d'aller en bas pour chercher mes nouveaux poèmes alors je mets les vieux. Tout comme j'ai trop la flemme d'aller en bas chercher mon roman [ enfin le début xD ]

Dans mon joli vase de fleurs et de cristal,
J'achève ma collection de pétales.
Je les regarde tomber un par un,
Et la satisfaction me gagne, quel sentiment divin !
Je vois les fraguements de roses toucher le sol,
Mais rien dans ce geste ne me console.
Je croyais qu'en lachant les souvenirs,
Je parviendrais à en finir...
Mais la vie n'est-elle pas faite d'illusions,
Qui s'éteigne aussi vite que meurt un papillon,
Pour ne jamais se rallumer,
Et laisser en nous quelque chose de déchiré ?

Et je crois qu'en fait, je ne t'oublierais jamais...
Que je ne pourrais jamais que t'aimer.
Alors dans ma petite vie de fleur et de cristal,
Je me change les idées en regardant tomber les pétales.
Comme je l'ai dit, c'est un vieux, il y a pleins de trucs qui sonnent mal dedans mais j'aime bien le thème !

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L'histoire d'une vie en quelques pages, écrite pour un rpg mais je ne l'ai jamais postée !

C’est un beau petit matin de printemps et le soleil perce à travers les persiennes d’une chambre d’hôpital. Les cheveux nonchalamment attaché en une queue de cheval plutôt lâche, le regard fatigué mais brillant, Aude est allongée dans un lit aux draps aussi blancs que le ciel est bleu. Ses grands yeux outremer reflètent d’une joie particulière tandis que dans ses longs bras fins, elle tient, serré contre elle, un tas de couverture. Seules quelques mèches d’une blondeur immaculée jaillissent de ce paquet plutôt menu. Aude le contemple comme si c’était la septième merveille du monde, puis elle se mord la lèvre, Matt’ aurait tellement voulut un garçon ! Mais tandis qu’elle repousse tendrement les quelques minuscule cheveux qui barre le front de sa fille, l’inquiétude quitte progressivement le visage de la jolie grecque ; elle est tellement mignonne qu’Aude est sûre qu’il va l’adorer ! C’est à ce moment que la porte s’ouvre, la jeune femme lève les yeux et un doux sourire dévoile ses dents éclatantes !

« Matt’ ! Je ne t’attendais plus … »

L’homme s’avance ; de carrure athlétique, les cheveux aussi blonds que ceux de sa fille et des yeux noisettes et anxieux ; il émane de lui une aura de puissance et de force qui laisse un instant sa femme bouche bée bien qu’elle le côtoie tous les jours. Matt’ s’avance d’un pas hésitant, puis se baisse pour effleurer le front de sa femme d’un baiser tendre et léger comme le vol d’un papillon. Il pose sa grande main calleuse sur la sienne, douce et fine, et joue avec ses doigts. Quand il porte à nouveau les yeux sur elle, elle y lit de la culpabilité et cela la chagrine. Il ouvre la bouche.

« Je suis désolée mon cœur, Fire était en colique, je ne pouvais … »

D’une pression de doigts, elle l’interrompt.

« Tu n’as pas à t’excuser Matt’, je savais pertinemment, en acceptant de venir habiter ici que les chevaux passait avant tout… L’essentiel c’est que Fire aille bien, et que ce petit bout de chou soit là… »

Alors enfin, avec un grand sourire, Matt’ se penche sur le paquet et enveloppe sa fille d’un regard emplit de tendresse et d’amour…

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Cinq ans on passé depuis la naissance de So’, et en cette même journée de Mai, une ravissante bambine aux longs cheveux doré et aux yeux améthystes est assise devant la grande table en chêne de la terrasse. Elle se tient déjà droite, la tête sortie des épaules et bien que ses pieds pendent dans le vide, la pointe est remontée et le talon bas, tant de chose qui laisse deviner qu’elle monte à cheval. Mais pour le moment, se ne sont pas des rênes, mais des couverts qu’elle tient dans ses mains.

Ignorant le regard sévère de son père posé sur elle, So’ joue avec sa nourriture, elle s’amuse à tracer de grands sillons dans sa purée puis elle les efface d’un coup de fourchette pour inscrire un seul mot : Kamaia. Matt’ lit l’inscription à l’envers et un sourire indulgent éclaire son visage, il lève les yeux et consulte Aude qui hoche légèrement la tête. Alors il prend la parole.

« Jeune fille, si tu continue à faire la grève de la fin nous allons devoir prendre les mesures qui s’imposent ... »

Soraya lève les yeux sur lui, inquiétude et espoir lutte pour l’emporter dans son regard si particulier. Matt’ sourit gentiment.

« Allez file la retrouver, on n’aura pas la paix tant que tu ne l’auras pas embrassée ! »

La jeune fille ne se le fait pas dire deux fois ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle est debout, manquant de renverser son assiette. Elle entend, en coup de vent les paroles de son père avant de fermer la porte.

« Et commence à la brosser, j’arrive ! »

Tandis qu’elle se dirige vers les écuries sont cœur bondit de joie au rythme de ses pas. Hier, c’était son anniversaire et alors qu’elle en rêve depuis qu’elle a vu un équidé pour la toute première fois, son père lui a offert un cheval. Une ponette plus exactement, c’est une petite D à la robe pommelée. Elle s’appelle Kamaia de l’Aube et elle a 8 ans. Elle a un peu de sang arabe dans les veines, mais elle est plutôt calme. Rien que de penser à SA ponette, So’ a le cœur qui bat plus vite. Elle la connaît à peine et elle l’aime déjà…

///

« TOURNE ! »

Le cri de son père parvient aux oreilles de la jolie blonde tandis qu’elle écarte ses mains et recule sa jambe extérieure. La ponette pommelée réagit au car de tour. Cela fait trois ans qu’elle la monte maintenant, et So’ la connaît presque par cœur. Elle arrive devant l’obstacle, de biais, qu’importe, elle veut gagner. La ponette vole au dessus de ce petit obstacle de D2 avec grâce et légèreté ; même sans s’en donner la peine, elle à une marge exceptionnelle.

So’ est confiante, elle sait que la ponette ne regarde rien. Mais dans sa rage de vaincre, elle commet une erreur. C’est une ligne brisée, et au lieu d’écarter un peu sa main comme son père lui a si bien appris ; elle recule le coude et sans s’en rendre compte, tire juste un peu. Alors la ponette qui ne pardonne pas couche les oreilles et pile brusquement.

La jeune fille est déséquilibrée, par un peu en avant mais se replace vite. Des larmes inondent son beau regard tandis qu’elle fait une volte et franchit le bidet. Il reste 2 obstacles à franchir, ils sont sautés calmement sans même prendre l’option. Alors qu’elle repasse au pas, So’ ne sourit plus. Elle relâche ses rênes et quitte le terrain, le dos vouté. Son père l’attend à la sortie et il lui lance un regard mis contrit, mis indulgent. Mais comme il voit qu’elle ne parle pas, il attrape les rênes de la ponette et l’arrête avant de plonger son regard dans celui de sa fille. Quand sa voix raisonne, elle est calme et parfaitement claire.

« Ecoute moi bien Soraya, dans la vie on fait de bonnes comme de mauvaises choses. Aujourd’hui, tu sors avec 4 points et tu dois reconnaître que c’est entièrement ta faute. Peut être que la prochaine fois, ca sera la faute de Kamaia même si j’en doute fortement. On ne peut pas toujours gagner, et toi tu en avais tellement envie que tu à plutôt mal monté. Mais rappelle toi toujours une chose, avant les coupes et le respect des autres, il y à le respect que tu porte à ton cheval Soraya… Dans cette ligne, tu n’as pas respecté Kamaia et elle te l’a fait savoir alors au lieu de te morfondre, tu devras calmement tirer profit de se que tu viens d’apprendre. Car quand le cheval que tu monte est « bien », cela vaut toutes les coupes du monde … »

Puis il part rejoindre Aude qui lui fait de grands signes au bord de la carrière. Quand So’ saute à terre, près du box que son père à loué, elle est songeuse est un mince sourire éclaire son visage et illumine ses yeux où on lit une détermination sans failles …

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Quatre ans se sont écoulés depuis ce mémorable concours, et sous la même fine pluie, la jeune fille franchit le dernier obstacle de cette deuxième manche du championnat de France catégorie D2Ponam. La jolie blonde porte ses mains aux oreilles tandis que Kamaia allonge sa foulée pour grappiller encore quelques secondes au chronomètre.

So termine sur un cercle ou elle laisse filer les rênes, la jument grise s’étend en ronflant les naseaux, la queue en panache avant de repasser au pas. C’est alors que la voix du présentateur retentit, froide et irréelle à cause des grésillements désagréable du micro.

« Et c’est un tour sans pénalités en 41 secondes 72 … »

Un mince sourire étire les lèvres de la jeune adolescente. Comme quatre ans auparavant, son père l’attend à la sortie de la carrière. Il lui sourit et hoche légèrement la tête, sa façon à lui de dire que c’est bien … Puis la main posée sur l’encolure de la ponette, il accompagne sa fille à l’écurie. Et différemment de quatre ans auparavant, il ne part pas rejoindre Aude, car la mère de So’ les a quitté. Elle leur à préféré un mexicain du nom de Tony. So’ lui téléphone souvent même si son départ reste un abime profond dans son cœur. Mais tandis qu’elle met pieds à terre à l’entrée de l’écurie, la jeune fille ne pense pas à tous ses problèmes. Elle est heureuse, elle sait que Kamaia et elle se sont qualifiées pour la finale, même si les résultats ne sont pas encore officiels …

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La douce lumière hivernale filtre par les rideaux et éclaire les chambres aux couleurs orangées, lui donnant une apparence tendre et presque irréelle. Des grandes étagères de verre sont suspendues près de la fenêtre, dessus s’y trouve un bric à braque aussi surprenant qu’inutile pour la plupart des objets. En effet, qui aurait besoin d’un bâton de sucette ou d’un noyau de cerise ? Inutile de chercher plus loin, c’est la chambre de Soraya !

D’ailleurs cette dernière est étendue sur son lit à la couleur unie, ses longs cheveux blonds étalés autour de sa tête, une main posée sur son ventre et l’autre à coté de son visage. On pourrait croire qu’elle dort si elle n’avait les yeux grands ouverts. En fait, Soraya, bientôt 17 ans maintenant, repense à toute sa vie et une tristesse presque douloureuse la prend. Elle se souvient…

L’année de ses 12 ans, elle était bien qualifiée pour la finale où elle a finit sur la deuxième marche du podium. Puis il y a eu cette saison suivante, ou elle a tenté la D1Ponam mais où les côtes était parfois trop haute pour la ponette qui avait atteint son maximum ; après tout, à la base sont père ne lui avait pas offert pour qu’elle atteigne un si haut niveau avec et il n’avait pas prévu cette complicité qui n’avait pas tardé à s’installer entre la cavalière et sa jument. Mais pour ne pas freiner les progrès de sa fille, l’année de ses 14 ans, Kamaia avait été vendue pour servir au début d’une autre gamine de 7 ans. Et le pire d’en tout cela, c’est que So’, bien qu’attristée, n’avait rien fait pour retarder le départ de SA ponette, jugeant le raisonnement de son père juste. Quelle avait été son erreur !

Une multitude de petites bombes sautant des montagnes étaient ensuite passés entre ses mains, mais ils étaient tous vite repartis car elle ne leur trouvait pas le « truc » qu’elle cherchait. Il était soit trop speed, soit pas assez, soit trop durs de bouche … Maintenant qu’elle y repensait, la vérité se faisait en elle : en fait ils n’étaient juste pas Kamaia.

Et puis il y avait eu cette ponette prometteuse que son père lui avait demandé de l’aider à débourrer. Il l’avait acceptée car il était payé une fortune pour s’en occuper, elle appartenait à une richissime star du cinéma ou plutôt à sa fille, une petite pourrie gâtée qui ne montait pas très bien et qui allait encore gâcher les chances d’un cheval de se faire un nom dans l’histoire. Au début, So’ c’était prêtée au jeu à contre cœur, ne supportant pas de peaufiner un cheval qui serait ensuite détruit par quelqu’un d’autre… Mais elle était petite et menue contrairement aux palefreniers de son père et puis ici ou ailleurs …

Mais il y avait cette complicité qui s’était formée entre elle et Isathis du Bal au premier regard. C’était une D, elle aussi, un peu plus grande que Kamaia. Elle était noire comme le charbon, avec une liste étrange, que passait du blanc au noir par un dégradé de mélange de ces deux couleurs. D’abord à la longe, puis à la monte, So’ avait ressentit une puissance hors du commun chez cette ponette. Pendant un an et demi elle l’avait entrainée, elle avait même fait quelque D2Ponam, et une unique D1Ponam qui lui avait permit de se rendre compte que Isathis sautait bien mieux que Kamaia. Elle se rappelait de ses bonds, des sensations qu’elle éprouvait quand elle décollait. Car elle ne sautait pas, elle volait. Elle était légère et souple à la fois. Elle avait de la classe et des allures sidérantes, elle avait des allongements dignes d’un jeune étalon…

So’ entoure de ses doigts une mèche de ses longs cheveux. Des larmes lui picotent les yeux. Car il y a 3 jours à peine, Isathis est partie… Elle pense à tout ce qu’elles ont accomplies ensemble, et à tout ce qu’il leur restait à vivre et elle sait qu’elle vient de perde la chance de sa vie. Elle se demande ce que fait la petite noiraude en ce moment même et elle espère de tout son cœur qu’elle ne souffrira pas trop… Elle dramatise un peu et alors ? Elle est juste triste, triste à mourir parce qu’elle se rend compte que les deux chevaux qu’elle à jamais aimé sont partis et qu’à chaque fois cela fait mal. Elle en vient même à se demander si elle doit encore monter à cheval si c’est pour souffrir comme ça après.

Les larmes qu’elle s’efforçait de retenir inondent son regard et trace un sillon sur sa joue …

T'en fait pas Zipuo ^^ Je suis aussi une sadik folle !

Et thank's !

Naaaaan c'est pas vraaaaaai ? Pas JUSTE a ce moment ^^ Bon ben tant pis ... xD et mici !